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26000 COUVERTS

À propos

Un pied dehors, un pied dedans, un jour en rue, un jour en salle, les 26000 couverts tracent depuis une vingtaine d’années un itinéraire artistique singulier entre pulsions satiriques débridées, burlesque dévastateur et poésie brute.
Faisant la part belle au jeu d’acteur, la compagnie dirigée par Philippe Nicolle envisage le théâtre comme une utopie et refuse de considérer qu’il va de soi.
Une démarche qui l’amène à installer le théâtre là où on ne l’attend pas, toucher le spectateur qui s’ignore, jouer avec le réel, chambouler la convention théâtrale et décaler le quotidien…
Ils font des farces pour mieux s’emparer du sacré et bousculent joyeusement la routine, réveillant les esprits anesthésiés. C’est cet esprit burlesque, décalé et poétique, et ce plaisir de la rencontre avec le public, que l’on retrouve dans leurs créations.

 

Créée au milieu des années 90, la compagnie devient rapidement une des compagnies phares du théâtre de rue. Théâtre invisible sur les marchés, déambulation urbaine, Manif de droite ou compétition absurde en gymnase, leurs folies font mouche !
Deux gros succès, Beaucoup de bruit pour rien de Shakespeare, canular pour file d’attente, et L’Idéal Club, un music-hall à rire aux larmes, installent définitivement les 26000 dans un grand écart entre salle et rue.
Si quelques formes plus légères voient le jour, l’énergie collective reste l’essence même de la compagnie.

Ces dernières années, après avoir inventé le premier spectacle de rue en salle, elle retourne prendre l’air avec Véro 1ère, Reine d’Angleterre, du théâtre forain sous les étoiles.
Chamonix, leur dernière création, pose cette question essentielle : faut-il oui ou non éradiquer l’espèce humaine ?

 

ARTCENA : portait par Valérie de Saint-Do, lire ici

Presse

à propos du travail de la compagnie
« Avec eux, c’est l’imagination au pouvoir, mais jamais dans un acte gratuit. Ils bousculent joyeusement la routine quotidienne, réveillent les esprits anesthésiés, formatés. Ils interpellent le spectateur, le titillent jusqu’à le conduire à rompre avec l’attitude pépère de voyeur-consommateur pour regarder le monde d’un œil neuf et curieux. À force de provocations loufoques, leur esprit définitivement farceur et insolent nous pousse au rire comme on pousse au crime. Les 26000 sont toujours en embuscade pour tordre le cou aux préjugés, mettre leur grain de sel dans tous les potages, allumer des feux de camp, de joie ou de bengale. S’ils font beaucoup de bruit, c’est pour notre plus grand plaisir. » C. Denailles – Webthea

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