À propos
Révélées sur la scène française grâce au Théâtre Monfort (Paris) en 2013, les DAKH DAUGHTERS mènent une carrière internationale (Europe, Usa, Canada). D’abord élèves de Vlad Troistsky au conservatoire de Kyiv, elles rejoignent ensuite le Dakh Theatre, compagnie incontournable de la scène ukrainienne, notamment caractérisée par ses créations militantes.
Les Dakh Daughters ont déjà à leur actif de nombreuses créations alliant chant, musique, théâtre ; elles offrent au public le spectacle de leur fertile et entreprenante révolte.
En 2015, elles collaborent avec Lucie Berelowitstch, metteuse en scène et directrice du CDN de Vire sur la création d’Antigone d’après Sophocle puis, en 2016, avec Stéphane Ricordel, metteur en scène et co-directeur du Monfort sur « Terabak de Kyiv » une création cabaret/cirque.
Après une rencontre à Kyiv, Pierre Thilloy écrit des arrangements pour orchestre symphonique pour plusieurs de leurs chansons. Cette fabuleuse rencontre entre leur univers rock et l’univers classique se crée en janvier 2022 avec l’Orchestre national d’Avignon-Provence.
Cette même année, Olivier Py les invite à partager la scène lors de sa soirée de clôture du Festival d’Avignon et son spectacle Miss Knife et ses soeurs, en compagnie d’Angélique Kidjo et l’Orchestre national Avignon-Provence.
À leur arrivée en France, avec le soutien du CDN de Vire, elles créent Danse Macabre (2022) sous la direction de Vlad Troitsky. En 2023 Lucie Berelowitsch les met de nouveau en scène dans une adaptation de la pièce de Pirandello « les Géants de la Montagne ».
Ukraine Fire créé en mars 2022 à la Scène Nationale de Bar-le-duc est toujours au répertoire, évoluant avec de nouvelles compositions en reflet de la vie d’artistes exilées des Dakh Daughters mais s’intitule désormais Break the rock.
De leur premier spectacle FREAK CABARET, concentré festif, ardent et féroce de femmes qui revendiquaient leur puissance et leur liberté, les DAKH DAUGHTERS y puisent aujourd’hui une force de résistance, même si la belle énergie du départ s’est déplacée, brisée par la guerre.
Mais leur nécessité de dire le monde est toujours vivante et répond désormais à l’urgence de témoigner de la réalité par l’art. Aux fronts de guerre il faut opposer le front de l’art.