« De son salon, Agnès Jaoui a mis le feu au festival d’Anjou. La réalisatrice a invité le public dans son salon pour une soirée musicale entre amis ! Entre baroque, opéra, jazz ou variété. Une soirée mémorable au Plessis-Macé, près d’Angers (Maine-et-Loire). Chaud, chaud, chaud ! Malgré la température un peu frisquette, Agnès Jaoui et sa bande ont fait monter très haut, dimanche soir, la température sur scène et dans les gradins, avec leur spectacle Dans mon salon. Le public a répondu durant tout le spectacle, manifestant son enthousiasme par tous les moyens. Tout a commencé par une cantate de Bach, bien sereine et harmonieuse dans le soir qui tombait sur les vieux murs solides du château du Plessis-Macé. C’était déjà une belle surprise, douce pour temps anxieux. De Purcell à Claude François. La réalisatrice et actrice Agnès Jaoui, à la voix profonde et puissante, chante aussi bien le baroque ou l’opéra qu’elle se déchaîne sur des airs populaires d’Amérique latine. Elle passe d’un air de Purcell, composé pour l’anniversaire de la reine Mary, à Claude François, ou Barbara. Le spectacle vogue allégrement d’un genre musical à un autre, du jazz fiévreux de Buenos Aires à une petite messe de Rossini magnifiquement accompagnée au bandonéon. Après tout, dans son salon, toutes les expériences sont permises entre amis musiciens. Il faudrait tous les citer, ces douze artistes de l’ensemble Canto Allegre et Carabanchel, Minino Garay le percussionniste argentin, bouillant du feu latin, Roméo Fidanza, le baryton docteur en pharmacie qui réconcilie tout le monde avec l’opéra, Fernando Fiszbein, le compositeur de musique de film argentin, au bandonéon totalement inspiré… »